1ers secours en santé mentale

Retour sur l'Info Mensuelle animée par Christine Martin de Human Declic sur le thème des premiers secours en santé mentale.

Christine Martin, fondatrice d’Humain Déclic, pratique le conseil aux RH, le coaching et le bilan de compétence. Elle s’est formée aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) et forme à son tour. Et c’est ce sujet qu’elle est venue nous présenter pendant une heure et demie lors de l'Info Mensuelle de Vivre et Entreprendre.

Une heure et demie, c’est peu sachant que la formation en premiers secours en santé mentale s’effectue sur plusieurs jours. Mais cela nous a permis de comprendre l’importance d’être nombreux à se former car reconnaître chez notre prochain une souffrance peut être vital pour lui.

Le secouriste en santé mentale va intervenir selon ses possibilités pour faire prendre conscience à la personne qu’il lui faut consulter un thérapeute. La formation en Premiers Secours en Santé Mentale enseigne les différentes manières d'agir. Le futur secouriste apprend aussi à détecter si la personne vit un trouble psychique (la dépression par exemple), un trouble anxieux, un trouble psychologique ou un trouble lié à l’utilisation de substances.

Une personne en bonne santé mentale

- se sent bien
- s’accomplit
- est en mesure de surmonter les tracas de la vie quotidienne, d’étudier, de travailler
- échange avec les autres.

Une personne qui rencontre un problème de santé mentale ne répond pas à certains de ces critères.

Les troubles ne sont pas forcément visibles dans le comportement des personnes quand on les rencontre la première fois. L’observation se fait sur la durée pour confirmer la première impression.

Le secouriste intervient d’égal à égal auprès de la personne et sans jugement. Il n’est pas le « sauveur ». Il ne pose pas de diagnostic. Il s’appuie sur une liste d’éléments qui sont des repères.

Pour donner quelques exemples :

- une tristesse persistante et une perte d’intérêt et de motivation peuvent faire penser à une dépression

- des hallucinations et une perte de contact avec la réalité associés à un isolement peuvent faire penser à un trouble psychotique

- une personne qui parle de suicide est à prendre au sérieux.

Le moment où nous avons effleuré le sujet des troubles liés à l’utilisation de substances a été l’occasion d’évoquer la consommation d’alcool. La mesure de référence est : 100 ml de vin à 12 % contient 10 g d’alcool. Nous avons pris conscience que la limite acceptable pour prendre le volant est vite atteinte !

Ce qui est à retenir en santé mentale est la nécessité d' intervenir le plus tôt possible avant que cela ne s’aggrave et qu’il faut pour cela savoir comment agir. Et ça, Christine peut nous l’apprendre !
Vous trouverez ses coordonnées sur son site internet:  https://www.humandeclic.fr/